Voici quelques aides de l’état pour la rénovation des
logements de personnes âgées :
Depuis
le 9 septembre 2014, un projet de loi sur l’adaptation de la société au
vieillissement de la population est examiné par l’Assemblée nationale. Il
comprend un volet sur l’adaptation de 80 000 logements d’ici à 2017, volet
auquel l’agence nationale de l’habitat (Anah) et la Caisse Nationale
d’assurance vieillesse sont appelés à contribuer par le biais d’aides à la
rénovation.
Depuis 2010, par exemple, la prise en compte des besoins d’adaptation liés à la perte d’autonomie est une priorité des aides de l’Anah. Il faut savoir que 85% des ménages de plus de 60 ans vivent dans le parc privé et que 12.5% d’entre eux sont sous le seuil de pauvreté.
Depuis 2010, par exemple, la prise en compte des besoins d’adaptation liés à la perte d’autonomie est une priorité des aides de l’Anah. Il faut savoir que 85% des ménages de plus de 60 ans vivent dans le parc privé et que 12.5% d’entre eux sont sous le seuil de pauvreté.
L’aide
de l’Anah est accordée aux personnes ayant justifié de leur handicap ou de leur
perte d’autonomie et ayant produit un diagnostic permettant de vérifier
l’adéquation du projet de travaux dans leur domicile à leurs besoins. Elle
vient en complément des aides apportées par les caisses de retraite, ou
certaines collectivités locales, pour permettre aux personnes les plus modestes
de financer des travaux d’adaptation.
Pour
être plus précise, les projets de travaux éligibles aux aides de l’Anah sont
ceux qui permettent d’aménager le logement et ses accès pour que son occupant
puisse continuer d’y vivre. Il peut s’agir de travaux d’adaptation de la salle
de bains, de la cuisine, de la chambre ou des escaliers. Le projet doit viser à
améliorer l’état du logement et la situation de l’occupant. Il peut donc
inclure des travaux de rénovation thermique pour mieux chauffer le logement
tout en diminuant les factures d’énergie. Si le handicap ou l’âge nécessitent
de réaliser ces travaux d’adaptation, ils doivent être conseillés par un
professionnel : ergothérapeute ou opérateur chargé d’accompagner la
personne dans son projet et compétent pour réaliser un diagnostic
« autonomie ». Les travaux sont obligatoirement réalisés par un
professionnel du bâtiment. Les revenus de l’ensemble des personnes qui occupent
le logement ne doivent pas dépasser certains montants (pour une demande en
2014, c’est le revenu fiscal de référence de 2013 qui figure sur l’avis
d’imposition reçu en 2013 qu’il faut prendre en compte). Concrètement, pour une
personne seule, le revenu ne doit pas dépasser 24 002€ en ile de France ou
18 262€ en province. Pour un couple, ces revenus sont respectivement de
35 227€ et 26 708€.
Concrètement,
je vais prendre l’exemple d’un couple de 75 ans dont les revenus sont de
25 000€ par an. Ce couple vit dans une maison ancienne peu confortable et
la salle de bains n’est plus très pratique. Pour permettre à ce couple de vivre
le plus longtemps possible chez lui, des travaux d’aménagement sont
nécessaires : isolation des combles, changement de la chaudière,
remplacement des fenêtres avec des volets roulants mécanisés. Dans la salle de
bain, il est prévu une installation de toilettes avec barres de relèvement, la
suppression de la baignoire et son remplacement par une douche à l’italienne
équipée de barres d’appui et d’un siège de douche. Ces travaux coutent
18 000€ HT sur lesquels ce couple obtiendra 6 300€ d’aide de l’Anah
et et 3 500 € d’aide au titre du plan habiter mieux, ainsi que 2 500€
de subvention de la Cnav. Au total 12 300€ seront donc financés par les
aides.
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